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Chant de Droit

De tous les cercles facultaires
Le cercle de droit est de loin, oui est de loin !
Le meilleur d’ceux qui sont sur terre
Car tous ces gars aiment le bon vin, aiment le bon vin.
Toutes les filles même les nonnettes
Rêvent d’avoir nos pines en mains, nos pines en mains
Ell’s rêv’nt d’une nuit en tête-à-tête
Tant nos braqu’marts érectent au loin, érectent au loin !
Oui tous les soirs on fait guindaille, on fait ripaille, aille, aille, aille !

La calotte se désespère,
Car elle voit qu’au cercle de droit, ah, ah, ah
L’paradis il est sur terre,
Et non pas dans l’au-delà, ah, ah, ah
En tout lieux et à toute heure
Au bordel ou à la fac, fac, fac, fac
Pine en main! c’est notre devise
Que tout le monde se le dise !

Chant de Médecine

1. De l’hôpital’ vieille pratique,
Ma maîtresse est une putain
Dont le vagin syphilitique
Infeste le Quartier Latin.
Mais moi, vieux pilier de l’Ecole,
Je l’aime à cause de son mal,
Oui de son mal!
Nous somm’s unis par la vérole
Mieux que par un lien conjugal (ter).

2. Nous transformons en pharmacie
Les lieux sacrés de nos amours:
La valériane et la charpie
S’y manipulent tour à tour.
Tandis qu’avec de l’iodure,
Ma femm’ me fait des injections,
Des injections!
Avec du chlorur’ de mercure,
Moi je lui fais des frictions (ter).

3. Ses cuiss’s ont des reflets verdâtres,
Ses seins sont flasques et flétris,
Dans son con les morpions jaunâtres
Sur le fumier ont leur logis.
Mais moi, j’aime mon amante
Et je voudrais jusqu’à demain,
Jusqu’à demain:
Lécher de mes lèvres brûlantes
Le foutre de son vieux vagin (ter).

4. Et quand viendra l’heure dernière,
Quand nous s’rons mangés des morpions,
Unis dans un dernier ulcère
Ad patres gaiement nous irons.
Nous adress’rons une supplique
Afin qu’nous soyons exposés,
Oui exposés!
Dans un musée pathologique
À la section des vérolés (ter).

Chant de Philo et Lettre

C’est le chant de philo
Partons à la guindaille
La pine en fleur
Les roustons en chaleurs.

Comme de francs saligauds
Courrons à la ripaille
Bourreaux des cœurs
Toujours avec ardeur.

Les petits comme les grands cons
Nous les baisons

Et du soir au matin
Notre pine guerrière
Fera jouir
Bon nombre de vagins

Parlé : À la philo, cré non de non
On est peu d’poils, mais on est bons

Chant de Polytechnique

C’est nous les gars d’la Polytech, hourrah! hourrah!
Quand on nous voit, on dit: ces mecs, hourrah! hourrah!
Sont les guindailleurs, sont des séducteurs,
Les plus grands buveurs, toujours mijoleurs,
Ingénieurs, oui peut-être un jour nous serons.

Parmi nous il y a les C.C., hourrah! hourrah!
Qui pourraient vous en remontrer, hourrah! hourrah!
Que ce soit au pieu, que se soit au bar
Ou au chantier, ce sont les malabars,
Ingénieurs, oui peut-être un jour nous serons.

Ensuit’ vienn’nt les electromecs, hourrah! hourrah!
Qui ne sont pas tous des pauvres mecs, hourrah! hourrah!
Ils induis’nt en vous un flux électrique
Et font vibrer leur aiguill’ magnétique,
Ingénieurs, oui peut-être un jour nous serons

Les physiciens ont un’ gross’ tête, hourrah! hourrah!
Et leur corps noir vous fait minette, hourrah! hourrah!
Dans leur cyclotron, ils press’nt leur citron
Avec Schrödinger ils partent en geurre,
Ingénieurs, oui peut-être un jour nous serons

Et tous les chimistes sont là, hourrah! hourrah!
ça se sent si ça n’ se voit pas, hourrah! hourrah!
Et quand ca distill’ dans leurs éprouvettes
C’est le moment de vous cacher, fillette.
Ingénieurs, oui peut-être un jour nous serons

Il y a les joueurs de solo, hourrah! hourrah!!
Les mines et les métallos, hourrah! hourrah!
Casseurs de cailloux à en dev’nir fou
La sidérurgie, proche de l’orgie,
Ingénieurs, oui peut-être un jour nous serons

Puis beauf’ créa l’informatique, hourrah! hourrah!
Ce qui est vraiment très pratique, hourrah! hourrah!
Travaillant pour eux les ordinateurs
Permett’nt aux students de chanter en choeur,
Ingénieurs, oui peut-être un jour nous serons

Mais nous restons tous très unis, hourrah! hourrah!
Des cinquième aux premièr’s candis, hourrah! hourrah!
Oui, c’est nous les mecs de la polytech
Et jusqu’à la mort, nous boirons encore,
Ingénieurs, oui toujours nous le resterons.

Chant de Psycho

Frère ou soeur lève ton verre
La Psycho c’est la guindaille
Tous les soirs on fait ripaille
Ris et bois avec nous.

Toi, le dingo, le psychotique, le dévié
Le sans Q.I., le mal baisé, le déprimé,
Tous tes problèmes on pourra t’en débarrasser
Car la psycho est là.

Notre entre-jambes on sait si bien l’utiliser,
Qu’aucune frigidité n’a pu lui résister,
Et toutes les nymphomanes ont été régalées
Par nos super-roupettes.

Eh toi l’homo viens donc goûter d’une psychologue,
Elles sont expertes tu oublieras les trous du cul,
Même si certaines sont un peu lesbiches sur les bords,
Elles savent faire bander.

Quand on s’ra vieux, qu’on aura plus que des poils blancs,
Tu reviendras chez nous pour te refaire soigner,
Notre divan sera toujours prêt à servir,
Mais tu devras payer.

Chant de Sciences

venez, venez, petites filles,
Le jour de rut est arrivé.
Les étudi-ants de chimie
Ont la pine bien échauffée (bis)
Entendez-vous dans nos campagnes
La gé-ographie en chaleur
Et les matheux si bons baiseurs
Travailler vos mignonnes compagnes
Refrain
Aux pines, CdS,
Enl’vons nos pantalons.
Baisons, baisons
Qu’un sperme pur
Abreuve tous ces cons.

Les physiciens aim’nt les béguines
Pour leurs cons molass’s mais sacrés
Et les béguin’s préfèr’nt leurs pines
Aux crucifix froids et dorés (bis)
Les botanist’s, avec tendresse,
Recueillent les fleurs de tièdes bosquets
Où coulent de gluants pisselets
Entre les monts que l’on nomme fesses.
Quand on est en biologie,
On a le sperm’ gras et grouillant
C’est qu’à forc’ d’él’ver des bactéries,
On s’y prend mieux pour le rendre consistant (bis)
Les géologu’s dans les soutanes,
À grands coups de pics z-et de burins,
Ont cherché d’ génitaux organes
Mais n’ont trouvé que d’hybrides machins.

Chant de Solvay

‘est durant toutes nos folles ivresses

Que nous nous livrons à bien des méfaits
Car nous voulons dissiper la tristesse
De l’Avenir que la vie nous promet.Refrain:
Verre à la main, chantons notre jeunesse
Ecoute bourgeois, Qui nous prend pour des fous.
C’est à Solvay qu’on fête la Vadrouille
Jusqu’à l’aube Nous buvons comme des trous.

Nous adorons nos charmantes amies
Et restons près d’elles jusqu’au matin
Mais malgré tout cet amour qui nous lie
Nous ne laisserons pas tomber les copains.

Et si parfois des esprits pas trop sages
Disaient: “Bientôt vous le regretterez
Vous abusez trop de votre jeune âge
Ce n’est pas ainsi qu’il faut s’amuser”.

Dernier refrain:
Verre à la main nous leur rétorquerons:
“C’est à Solvay qu’on fête les orgies
Ne craignant pas la suite de nos folies
Il nous faut la femme, La bière, la chanson,

Verre à la main nous passons par la vie
Verre à la main, Gaiement nous la quitterons.”

Gaudeamus

Gaudeamus , igitur , juvenes dum sumus (bis)
Post jucundam juventutem, post molestam senectutem
Nos habetit humus. (bis)

Ubi sunt qui ante nos in mundo fuere ?
Vadite ad superos , transite ad inferos
Ubi jam fuere . (bis)

Vita nostra brevis est , brevi finietur ;
Venit mors velociter, rapit nos atrociter .
Nemini parcetur . (bis)

Vivat academia ! vivant professores !
Vivat membrum quodlibet ! Vivant membra quaelibet !
Semper sint in flore ! (bis)

Vivant omnes virgines , facile , formosae !
Vivant et mulieres , tenerae , amabiles ,
Bonae , laboriosae ! (bis)

Vivat et respublica et qui illiam regit !
Vivat nostra civitas , maecenatum caritas ,
Quae nos hic protegit ! (bis)

Pereat tristilia , pereant , osores ,
Pereat diabolus , quivis antiburchius
Atque irrisores ! (bis)

La bière

Elle a vraiment d’une bière flamande
L’air avenant, l’éclat et la douceur.
Joyeux Wallons, elle nous affriande
Et le Faro trouve en elle une soeur.

Refrain
À plein verre, mes bons amis,
En la buvant, il faut chanter la bière.
À plein verre, mes bons amis,
Il faut chanter la bière du pays.

Voyez là-bas la kermesse en délire:
Les pots sont pleins, jouez ménétriers!
Quels jeux bruyants et quels éclats de rire!
Ce sont encor des Flamands de Teniers!

Aux souverains, portant tout haut leurs plaintes,
Bourgeois jaloux des droits de la cité,
Nos francs aïeux, tout en vidant leur pinte,
Fondaient les arts avec la liberté.

Quand leurs tribuns, à l’attitude altière,
Faisaient sonner le tocsin des beffrois,
Tous ces fumeurs, tous ces buveurs de bière,
Savaient combattre et mourir pour leurs droits

Belges, chantons à ce refrain à boire!
Peintres, guerriers qui nous illustrent tous,
Géants couchés dans leur linceul de gloire,
Vont se lever, pour redire avec nous.

Salut à toi, bière limpide et blonde!
Je tiens mon verre, et le bonheur en main.
Ah! J’en voudrais verser à tout le monde,
Pour le bonheur de tout le genre humain.

La Marche des étudiants

Nous sommes ceux qu’anime la folie
Et qui s’en vont, ivres de liberté ;
Nous faisons guerre à la mélancolie
Ou la cachons sous des cris de gaieté,
Bourgeois sans feu votre vie est banale :
Les préjugés guident vos fronts tremblants ;
Chez nous, l’on a l’humeur paradoxale
Le cœur léger et le gosier brûlant. (bis)

Des vieux gaulois nous gardons la mémoire
En les chantant perchés sur nos tonneaux ;
Si le bourgeois veut nous payer à boire
Nous le suivrons jusqu’au fond des caveaux.
Fraternité tu nais entre les verres ;
Ami, buvons à la fraternité !
Haro ! Haro sur les mines sévères !
Pourquoi Bacchus n’est-il pas député ? (bis)

Si nous avons parfois la bourse plate
Nous possédons bien des cœurs de trottins ;
Car en amour nous sommes des pirates
Braquant partout leurs regards assassins.
Souvent pourtant, nous devons en rabattre
De nos grands airs de riche Don Juan :
Dans les bouquins nous allons nous ébattre
Pour oublier les suppôts de Satan. (bis)

Quand nous serons, amis, de doctes sages
Nous sourirons doucement au passé
En regrettant, malgré tout, ce bel âge
D’enthousi-asme à jamais effacé.
Alors, fumant dans nos vieilles bouffardes,
Nous redirons à mi-voix nos chansons ;
Elles étaient peut-être un peu gaillardes
Mais on hurlait si bien à l’unisson ! (bis)

Le Semeur

Semeurs vaillants du rêve,
Du travail, du plaisir,
C’est pour nous que se lève
La moisson d’avenir;
Ami de la science,
Léger, insouciant,
Et fou d’indépendance
Tel est l’étudiant!

Refrain:
Frère, chante ton verre
Et chante ta gaîté,
La femme qui t’est chère
Et la Fraternité
A d’autres la sagesse,
Nous t’aimons, Vérité,
Mais la seule maîtresse,
Ah, c’est toi Liberté!

Aux rêves de notre âge,
Larges, ambitieux,
S’il était fait outrage
Gare à l’audacieux!
Si l’on osait prétendre
Y mettre le holà,
Liberté, pour défendre
Tes droits, nous serions là!

Une aurore nouvelle
Grandit à l’horizon;
La Science immortelle
Eclaire la Raison
Rome tremble et chancelle
Devant la Vérité;
Serrons-nous autour d’elle
Contre la papauté!

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